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«On s’est rendu compte que la question du harcèlement de rue et d’insécurité revenait tout le temps. On a donc décidé de faire une recherche-action à ce sujet», a expliqué la directrice générale et porte-parole de l’OBNL, Marie-Soleil Gagné.
La recherche-action, qui a pris forme marches exploratoires dans huit quartiers différents, conclut que le sentiment de sécurité des femmes est très faible pendant la nuit.
Selon Annie Métivier-Hudon, coordonnatrice du projet Rues sans peur - une initiative d'Accès transports viables - les pouvoirs sont entre les mains des candidats à la mairie de Québec afin d’améliorer le sentiment des femmes.
Parmi les infrastructures qui pourraient aider, le tramway de Québec promis par le maire sortant Bruno Marchand peut faire la différence, estiment les deux intervenantes.
«Le tramway a le potentiel de générer beaucoup de sécurité dans la rue pour plusieurs raisons, a lancé Mme Métivier-Hudon. C’est une infrastructure à hauteur de rue. Donc, ça crée des yeux sur la rue, ça veut dire que des témoins peuvent observer ce qui se passe dans le tramway ou aux arrêts du tramway. On peut se sentir plus en sécurité que dans la rue, comme dans le bus par exemple.»
L’avis du chef de Respect Citoyens, Stéphane Lachance, diffère toutefois de celui d’Accès transports viables. Il affirme qu’un tramway ne rendra pas la situation plus sécuritaire à Québec.
«On va avoir les mêmes résultats avec les autobus qu’avec le tramway», a-t-il conclu.
À voir dans la vidéo.