Bien que l'usage du tabac soit de moins en moins bien accepté socialement, la majorité des gens ignorent son impact sur les soins de santé, selon le Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue.
En entrevue mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, il a confirmé que le tabac est un problème majeur de santé publique au Québec.
«On parle de 25 à 30 % des hospitalisations totales au Québec qui sont liées au tabac. On parle d'AVC, de maladies cardiaques, de cancer, de maladies pulmonaires… etc.», dit-il.
«Le tabac, c'est le poison socialement acceptable par excellence.»
Bien que l'idée du gouvernement du Québec d'interdire les saveurs dans les produits de vapotage afin d'en diminuer l'attrait chez les jeunes soit louable, le Dr Vadeboncoeur croit que ce choix doit venir avec des efforts particuliers pour éviter que les gens ne reviennent vers la consommation de tabac.
«C'est un risque dont il faut tenir compte. Le taux de tabagisme diminue considérablement chez les jeunes depuis 20 ans. Il faut suivre l'effet de cette interdiction sur le taux de tabagisme», croit-il.
L'urgentologue est d'avis que le tabac demeure beaucoup plus nocif pour les utilisateurs que le vapotage, en soulignant que ce dernier n'est pas sans danger non plus. Le vapotage peut être en cause dans certains cas de problème pulmonaire, dont l'asthme.
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Voyez l'intervention complète du Dr Alain Vadeboncoeur, urgentologue, au bulletin de mercredi de Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.
