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C’est notamment le cas de Jennifer, une mère de cinq enfants rencontrée dans la banque alimentaire Coup de pouce de la région de Saint-Jérôme. «Ce n’est pas pour rien qu’on est ici. Les fonds ont descendu et on n’a pas le choix de trouver un autre moyen, qui est l’aide alimentaire. Avec le coût du loyer aussi, ça n’a plus d’allure. C’est un moyen de mettre de l’argent dans les choses essentielles», confie-t-elle.
Claude fréquente quant à lui cette même banque alimentaire depuis deux ans. Il vit dans une maison de chambres pour laquelle il débourse 550 $ par mois. Mais alors que ses revenus provenant de l’aide sociale sont de 760 $, il n’a tout simplement pas le choix de se tourner vers cette ressource.
La directrice de la banque alimentaire Coup de pouce, Carole Chantigny, n’a jamais vu un tel achalandage dans la ressource, ce qui l’inquiète.
«Pour les bénéficiaires, c’est difficile. On essaie de faire le plus qu’on peut. Il y a les paniers de Noël qui s’en viennent, mais c’est très dur. Cette année, je n’ai presque rien sur mes tablettes et j’ai presque 100 paniers à faire», déplore Mme Chantigny.
Une situation similaire est observable dans le reste des Laurentides, note la directrice générale de Moisson Laurentides, Annie Bélanger. Le réseau dessert 111 organismes, qui sont répartis dans l’ensemble du territoire. Au total, 20 000 usagers, dont 40 % d’enfants, fréquentent ceux-ci chaque semaine.
«Le portrait a changé. Dans la dernière année, c’est une augmentation de 10 % du nombre de personnes qui ont fait appel à un service d’aide alimentaire», explique-t-elle.
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