Après avoir entendu de nombreux témoignages et avoir consulté des milliers de documents, le juge Paul Rouleau a finalement conclu que le recours à la Loi sur les mesures d'urgence était justifié.
Il s’agit d’une «excellente nouvelle pour Justin Trudeau», a avancé la politologue Geneviève Tellier, en entrevue avec Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 22.
Le blâme tombe sur les policiers
Ce sont les différents corps policiers qui ont participé au contrôle de la manifestation du «Convoi de la liberté» qui sont largement critiqués dans le rapport Rouleau.
Mme Tellier rapporte que le juge souhaite voir une meilleure communication entre les forces de l’ordre, ainsi qu’une «meilleure ligne de commandement».
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«Le juge Rouleau demande notamment à la police de l’Ontario de changer ses méthodes. Mais est-ce que le gouvernement de l’Ontario va vouloir l’écouter, ça c’est autre chose», a rapporté la politologue.
Le silence de Poilievre
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et son rival, le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, sont connus pour jouer du coude sur presque tous les sujets. Étrangement, M. Poilievre ne s’est pas encore exprimé sur le dépôt du rapport Rouleau.
«On sent qu’il marche un peu sur des œufs», a soutenu Mme Tellier.
Même si «le gros de l’histoire» est terminé, M. Trudeau s’est engagé à «étudier» les recommandations du juge Rouleau qui sont présentées dans le rapport.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.

