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Le rapport fait près de 700 pages, et est le fruit d’un travail d’un an des commissaires, à rencontrer plus de mille citoyens et 500 organismes. Le constat est décevant : la cible de 2015 est complètement ratée; chaque Québécois devait, selon cette norme, produire annuellement moins de 700 kg de déchets. Finalement, nous en sommes à 724 kg.
À ce rythme, facile de comprendre pourquoi 25 % des sites d’enfouissement risquent d’être pleins d’ici 10 ans. La Dre Pétrin-Desrosiers croit qu’à la lumière de ces informations, il faut donner un bon coup de barre.
«On souligne [dans le rapport] qu’il y a à peu près 50 % des déchets qui sont produits par les commerces, les industries, le secteur de la construction. Donc, ce n’est pas juste des déchets qui sont produits à un niveau individuel, dans notre vie quotidienne, mais aussi par d’autres acteurs de la société qui devraient peut-être revoir un petit peu leurs méthodes.»
Et parmi les orientations du BAPE, deux retiennent particulièrement l’attention : favoriser l’économie circulaire (le rééemploi des biens) et revoir nos modes de consommation.