Le projet de troisième lien entre Québec et Lévis aura franchi «suffisamment d’étapes» en 2026 et sera donc «irréversible» d’ici la prochaine élection provinciale, et ce, même si la Coalition avenir Québec (CAQ) n’est pas réélue.
C’est du moins le souhait de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, qui a conclu son entrevue avec Noovo Info jeudi avec cette déclaration.
«On franchit des étapes qui n’ont jamais été franchies avant. On est dans l’action. D’ici la prochaine élection, on aura franchi suffisamment d’étapes pour que le projet sera irréversible.»
Aux yeux de la ministre, le débat sur le troisième lien est terminé. «On n’est plus dans le pour et le contre un troisième lien. C’est une évidence que ça en prend un», a lancé Mme Guilbault, avant de balayer les critiques de Québec solidaire, du Parti québécois et du Parti libéral du Québec du revers de la main.
«Le PLQ, le PQ et le PLQ qui se moquent et méprisent le projet, je ne m’explique pas ça.»
Mme Guilbault a ajouté que 70% des résidents de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale souhaite l’arrivée du fameux pont-tunnel.
Plus tôt dans la journée, Mme Guilbault a dévoilé le corridor sélectionné pour le pont-tunnel: le point de connexion au réseau supérieur du côté de Québec sera l’autoroute Félix-Leclerc (A-40), soit via l’autoroute Robert-Bourassa (A-740), soit via le boulevard Pierre-Bertrand (R-358). Du côté de Lévis, le point de connexion sera l’autoroute Jean-Lesage (A-20), dans l’axe du chemin des Îles.
Mais pour l’instant, le coût du projet n’a pas été dévoilé et le tracé n’a toujours pas été confirmé.
Mme Guilbault a toutefois promis qu’un tracé et un budget seront annoncés cet automne. Elle a également confirmé que cette nouvelle mouture de projet est la bonne.
Elle a également évoqué qu’un appel de qualification sera lancé en 2026, suivi d’un appel de propositions afin que le contrat soit signé au début de l’année 2027, ce qui rendrait le projet «irréversible».
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