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Urgentologue à l’Institut de cardiologie de Montréal, le Dr Alain Vadeboncoeur croit que le gouvernement a donné aux gens ce qu’ils voulaient : un échéancier, un plan. «On a le plan du gouvernement. Il manque le plan du virus. On espère que les plans vont concorder.» La santé publique devrait d’ailleurs faire état de ses projections dans un point de presse mercredi.
Pour Victor Henriquez, spécialiste des relations publiques et de la gestion de crise, c’est le changement de ton du gouvernement qui est à souligner; pour la première fois depuis deux ans, il n’y a pas de limite légale qui est fixée pour les rassemblements privées, qu’une recommandation qui est formulée.
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«Mais je suis convaincu qu’on a cette peur, au gouvernement, que les gens aient l’impression que la pandémie est finie. La pandémie n’est pas finie, on essaie de retrouver une certaine normalité pandémique et je pense que ce sera ce message de prudence qui sera présent au gouvernement pour les prochaines semaines parce qu’on a certainement des craintes de devoir reculer si ça empire trop.
Vivre avec le virus, apprendre à gérer sa propre exposition au risque, voilà ce que devront faire les Québécois dans les prochaines semaines. Mais sommes-nous outillés pour le faire? «C’est sûr que si on n’a pas encore eu l’information depuis deux ans, c’est que probablement on ne l’aura jamais, soutient Le Dr Vadeboncoeur.
Pour Victor Henriquez, on entre maintenant dans un «nouveau contrat moral» entre Québec et les citoyens. «Ce n’est pas tout le monde qui est rendu au même point à ce moment-ci dans la pandémie, et je pense que le gouvernement va devoir nous accompagner. Information, clarté vont être essentielles pour les prochaines semaines pour que le gouvernement nous outille comme il faut comme citoyens.»