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Le ministre Roberge veut provoquer le débat avec sa récente publicité

«Comme on dit, parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en en français.»

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Le ministre Roberge veut provoquer le débat avec sa récente publicité Le ministre Roberge veut provoquer le débat avec sa récente publicité

Sa plus récente publicité sur le déclin du français vise davantage à susciter le débat qu’à cibler des Québécois, assure le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge.

La courte vidéo, qui est émaillée de nombreux anglicismes, ne ciblerait donc pas nécessairement les jeunes. «Il ne s’agit pas de viser un groupe en particulier. Je connais des gens autour de moi, qui sont dans la quarantaine et moi-même, j’en échappe parfois», a insisté le ministre lors du bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.

L’objectif de la publicité était donc en partie de faire parler. «Comme on dit, parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en en français», plaisante-t-il.

Avec ce type de publicité, M. Roberge vise «un grand réveil national» et que les Québécois prennent conscience que «le français est menacé».

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M. Roberge assure que la vidéo n’est pas prétentieuse pour autant. «Je n’ai pas la prétention d’être parfait, et je ne demande pas aux Québécois d’être parfaits. L’objectif, ce n’est pas de blâmer qui que ce soit, c’est de pousser la réflexion», indique-t-il.

Jean-François Roberge ne compte pas s’en arrêter là. En collaboration avec le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, dont il fait partie en compagnie de plusieurs ministres, il souhaite déposer «un plan d’action très ambitieux dans les prochains mois».

Il rappelle toutefois qu’il aura besoin de la collaboration des Québécois pour assurer l’avenir de la langue française.

À voir dans la vidéo.