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«Quand on parle de couper 38M$ dans une région et qu’on prétend que ça n’affectera pas les services et les soins… Je suis désolée, mais on ne coupa pas 38M$ en boîte de Kleenex», fulmine Carole Duperré, vice-présidente secteur public de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
Le personnel administratif qui œuvre au sein du réseau de la santé et des services sociaux risque d’être le premier secteur à tomber sous le couperet.
Le service administratif regroupe, entre autres, les gens travaillant aux archives, en approvisionnement ou à la téléphonie.
«On a l’air de dire qu’on coupe dans le gras, que c’est facile, que c’est juste du superflu l’administratif… C’est très méconnu ce qu’on fait, mais sans le personnel administratif, le réseau de la santé ne fonctionne pas», souligne Frédérick Beaulieu, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l'administration du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec-CSN (SPBTPA-CSN).
Selon les syndicats, les compressions budgétaires imposées par la CAQ occasionneront, et ce de façon inévitable, de la démobilisation, une surcharge de travail pour les travailleuses et les travailleurs et la perte de soins et de services pour les usagers.
«La CAQ méprise le personnel du réseau public en lui disant en pleine face qu'il n'est pas essentiel, qu'on peut couper des postes à la pelletée sans conséquence», s'insurge dans un communiqué Frédérick Beaulieu. «Le mépris a assez duré.»
La CSN organise un rassemblement le 23 novembre prochain au Colisée de Trois-Rivières sous le thème «Pas de profit sur la maladie, pour un réseau vraiment public».
Les détails dans le reportage de Frédérique Bacon.