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Maryska Renaud est une maman de trois enfants et a ouvert une garderie en milieu familial privé. Elle prévoit éventuellement s’affilier avec le bureau coordonnateur des Lutins de Saguenay. La direction de ce dernier remarque d’ailleurs une augmentation des demandes pour ouvrir une garderie à la maison.
«Il y a une maman qui nous a mentionné que le manque de place pour ses enfants est ce qui l’a poussé à ouvrir une garderie chez elle. Parmi les 37 dossiers qui sont en processus pour l’ouverture d’un milieu de garde à la maison, est-ce que la seule raison est le manque de places? On ne sait pas. Toutefois, ce qu’on sait, c’est qu’il y a recrue d’essence pour le milieu familial», a expliqué Sandra Larouche, la directrice générale du CPE.BC des Lutins.
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L’entraide entre les familles est un phénomène qu’on voit beaucoup sur les réseaux sociaux, surtout en ce qui concerne les places en garderie. Sur Facebook, il y a même des groupes dédiés aux partages des milieux de garde disponible.
«On voit que les familles se partagent les publications. Il y a tellement de parents en ce moment qui ne peuvent pas retourner au travail à cause du manque de places en garderies. Quand tu deviens mère au foyer, par obligation, tu n’as pas de subventions. On n’a rien, aucune aide», a soutenu Mme Renaud.
La mère de trois enfants mentionne qu’elle a ouvert son milieu de garde pour avoir un revenu et pour aider quelques familles. Sa garderie pourra combler trois places. Pour certains, ça peut sembler très peu, mais selon Maryska, ce sont quand même trois enfants de moins sur une liste d’attente.
«Je suis contente d’aider quelques familles, mais je suis confrontée au fait que je ne peux pas aider tout le monde. […] Ce que je souhaite, c’est que les parents ne se découragent pas en se disant qu’avoir un enfant apporte juste des problèmes…», a-t-elle dit en entrevue.
Voyez le reportage de Jade Laplante ci-contre.