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En entrevue avec Noovo Info, Jérôme Marty professeur à temps partiel à l’institut de recherche sur la science, la société et les polices de l’Université d’Ottawa, explique que plusieurs municipalités de la province font face à une situation de «sécheresse importante». Le niveau du fleuve est un record selon lui.
L’opération consistera à ajouter 500 mètres cubes d’eau par seconde pour remonter le niveau. C’est donc l’équivalent d’une piscine olympique qui sera déversée à toutes les deux secondes.
Du côté de la marina de Longueuil, on explique que la saison n’a pas été la pire, mais qu’il y a des coûts pour des plaisanciers en raison de dommages sur leurs bateaux.
Son directeur des opérations, Bruno Hamelin, explique que des bateaux n’ont pas été utilisés pendant deux semaines par exemple. Également, «les plaisanciers ont moins sorti cette année», selon lui.
«Les coûts sont énormes», soutient Pierre Lespérance qui est surintendant à la marina de Longueuil. Selon ses dires, un «set d’hélices» coûte entre 3000 $ et 4000 $ au minimum.
«Il y a eu beaucoup d’accrochages, beaucoup de sorties d’eau. Rentrer, sortir, rentrer, sortir… pour des réparations.»
Un plaisancier rencontré sur place explique que, de son côté, cela s’est bien passé. Toutefois, «il fallait faire attention».
Plusieurs raisons peuvent expliquer le niveau bas du fleuve. D’après Jean-Charles Beaubois, météorologue, le manque de précipitation n’a pas aidé la situation actuelle. Sans eau, il n'y a pas de ruissellement notamment.
À voir dans le reportage de Sacha-Wilky Merazil.