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Cette interdiction empêche ces armes de circuler légalement sur le territoire canadien, au grand désarroi des amateurs de tir sportif et des collectionneurs.
«La loi C-21 et le gel, actuellement, ne font absolument rien pour sécuriser la situation des homicides avec arme à feu. Et, à terme, ça pourrait littéralement signifier la mort du tir sportif», a argumenté le président du club de tir Beauséjour à Lévis, Luc Boucher.
La direction du centre de tir estime que la règlementation précédente était suffisante afin d’assurer la sécurité de la population contre ces armes.
«C’est notre loisir, c’est notre passion, c’est notre sport. On le fait comme il le faut et on respecte les règles», a estimé le vice-président du club, Pierre Brodeur.
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En plus du tir sportif, il existe également la facette des collectionneurs.
«Il y a des armes rares, des armes de collections des différentes guerres. C’est sûr que pour un amateur, c’est quelque chose d’aller tout détruire ça», a ajouté M. Brodeur.
Une arme légalement achetée avait été utilisée par Alexandre Bissonnette lors de l’attentat de la grande mosquée de Québec. La tragédie avait fait six morts et 19 blessés.
Cependant, les amateurs d’armes à feu sont d’avis que le gel national ne permettra pas de changer les choses.
«Toutes les mesures de sécurité, toutes les restrictions sont déjà en place. Malheureusement, elles sont mal appliquées», a soutenu M. Boucher.
D’ailleurs, des chefs de polices ont affirmé que le projet de loi représente un pas dans la bonne direction, mais qu’il rate la cible.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle.