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Ces centres d’hébergement font déjà face à Omicron et au manque de personnel que le virus entraine; une situation souvent intenable, comme l’a constaté Sabrina Rivet.
Tous les détails dans le reportage ci-contre.
L’organisme La Rue des femmes vit actuellement une situation très critique, au dire de la responsable, Ann-Gael Whiteman. «On y va une heure à la fois. On doit aussi les refuser à la porte, c’est crève-cœur. J’en ai une qui, hier, me racontait que la nuit d’avant il faisait déjà très froid et qu’elle avait tenté de dormir trois fois dans une entrée d’immeuble. Les trois fois, elle a été chassée par des locataires, par les policiers, et la troisième fois, elle s’est fait battre à coups de bâton parce qu’elle s’était endormie.»
L’organisme roule normalement à 24 lits d’urgence, nombre qui est devenu 18 avec la pandémie. Et en raison du manque actuel de personnel, il ne reste plus que 12 places pour accueillir des femmes sans domicile fixe.
L’arrondissement du Plateau Mont-Royal a accepté d’ouvrir le Centre du Plateau pour héberger temporairement des personnes n’ayant pas d’endroit où aller.
«Il n’y a personne qui devrait dormir dehors, personne !» s’insurge la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Elle confirme que le Centre de soccer, situé sur la rue Papineau, dans Ahuntsic-Cartierville, offrira 300 places pour accueillir les gens dans le besoin.
Hydro-Québec a par ailleurs battu des records de consommation d’électricité, alors qu’une pointe de 39 900 mégawatts a été enregistrée à 8 h mardi matin. Le précédent record avait été inscrit le 22 janvier 2014 39 031 mégawatts.