Santé

Le dépistage du cancer du sein à 45 ans pourra «sauver des vies»

«Le meilleur traitement du cancer du sein en 2025, c'est vraiment son dépistage précoce.»

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L'élargissement du programme de dépistage du cancer du sein recommandé L'élargissement du programme de dépistage du cancer du sein recommandé

L'accès au dépistage du cancer du sein pourrait être élargi, et ce, très prochainement pour les centaines de milliers de Québécoises âgées entre 45 et 49 ans.

C'est ce que les l'INESSS a recommandé au ministère de la Santé lundi.

Selon le président de l'Association des radiologistes du Québec, Dr Grégoire Bernèche, cette recommandation pourra grandement augmenter les chances de survie des patientes dont le cancer du sein a été dépisté rapidement.

«Le meilleur traitement du cancer du sein en 2025, c'est vraiment son dépistage précoce», a-t-il lancé en entrevue avec Noovo Info.

Il explique que les femmes qui se font dépister un cancer du sein de stade 1 ont un taux de survie de «pratiquement 100%», alors que celles qui sont dépisté tardivement, vont voir leur chance de survie dégringoler. Il soutient qu’une patiente qui se fait diagnostiquer un cancer du sein au stade 4 n’a que 23% de chance de survie.

Le Dr Bernèche note que le cancer est une maladie qui touche de plus en plus de jeune et qu’il est donc primordial d’élargir le dépistage.

«Actuellement, au Québec, les patientes de moins de 50 ans sont les seules au Canada à ne pas pouvoir bénéficier d'un programme de dépistage mammographie, ce qui est quand même un problème», a-t-il indiqué.

Pour l’entrevue intégrale, voir la vidéo.

Laurie Gervais

Laurie Gervais

Journaliste

Marie-Christine Bergeron

Marie-Christine Bergeron

Cheffe d'antenne