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Parmi les 215 organisations qui participent au Défi Pissenlits, plusieurs municipalités de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont, elles aussi, emboîté le pas.
C’est le cas notamment de Normandin, Chambord, Alma et Saguenay.
«Ça fait quelques années qu’on participe de façon non officielle. Cette année on a sélectionné trois terrains dans chaque arrondissement où on va retarder la première tonte de gazon jusqu’en juin. […] On peut presque dire que c’est un projet pilote pour Saguenay parce qu’on va analyser si ça va impacter le travail des travaux publics pour le reste de l’été. L’an prochain, on pourra regarder si on augmente le nombre de terrains», explique Jimmy Bouchard, un des participants.
Pourquoi les insectes pollinisateurs ont autant besoin d’aide ? La copropriétaire de Miel&Co et instigatrice du Défi Pissenlits, Christina Fortin-Ménard, soutient que c’est parce qu’ils n’ont pas suffisamment de diversité alimentaire.
«C’est un peu comme avec nous : on ne peut pas manger la même chose tous les jours. Les abeilles et les insectes pollinisateurs ont besoin de différentes sortes de fleurs. […] Ils sont quand même responsables du tiers de notre garde-manger» affirme Mme Fortin-Ménard.
L’apicultrice Mélissa Girard enseigne l’exploitation apicole au Collège d’Alma. Elle se réjouit que la population souhaite aider le sort des abeilles. Elle insiste toutefois sur le fait que c’est très simple et qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une ruche à la maison pour s’impliquer.
«L’important c’est de mettre différentes sortes de fleurs ou de plantes dans notre cours. Pas nécessairement besoin d’avoir ruche, parce qu’au contraire, si on ne sait comment l’entretenir, elle peut nuire à la population d’abeilles du coin», soutient Mme Girard.