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Les élus ont voté de façon presque unanime mardi en faveur de son retrait, un choix qu'affirme comprendre le diocèse de Sherbrooke.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier.
«C'est des choses qui ont changé dans à peu près toutes les instances publiques au Québec. C'était un peu pour se mettre à la page, puis on avait eu aussi l'accord de l'archidiocèse, qui nous a dit que c'était un enjeu politique», explique la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin.
L'archevêque de Sherbrooke, Luc Cyr, a convenu que l'échange ayant eu lieu au conseil municipal avait été «très respectueux». «C'est le politique qui a installé le crucifix, s'il décide de l'enlever, on a pas de permission à donner, on respecte le choix», a-t-il ajouté.
La seule élue s'étant opposée au retrait du crucifix, Hélène Dauphinais, a quant à elle soutenu que le crucifix était présent pour «rappeler d'où on vient et pour rappeler notre passé». «Je trouve que les gens ont pas l'air de tenir à leur patrimoine plus que ça et qu'ils ont l'air de s'incliner très rapidement quand on leur demande d'effacer les symboles de leur passé», a-t-elle déploré.
La mairesse de Sherbrooke a toutefois indiqué que le crucifix pourrait être placé à un autre emplacement de l'hôtel de Ville et que la situation serait gérée avec respect.
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