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«C’était déjà le cas, avant la récente pénurie de logements qui s’est étendue dans la dernière année à presque l’ensemble des municipalités du Québec», a soutenu la porte-parole du Front d’action en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme en entrevue avec l’animateur Meeker Guerrier a bulletin Noovo Le Fil Week-end.
La hausse des prix causée par la pénurie de logements se fait particulièrement sentir depuis près de deux ans, selon Mme Laflamme. De plus en plus de locataires se retrouvent alors sans issus après la date traditionnelle des déménagements.
«En date d’aujourd’hui, on voit que des centaines de ménages locataires pourraient se retrouver sans bail d’ici le 1er juillet», a renchéri la porte-parole du FRAPRU.
Les raisons pouvant expliquer la crise du logement dépendent de la région où l’on se trouve. Dans les secteurs plus éloignés, notamment en Abitibi ou en Gaspésie, le tourisme et l’effervescence des plateformes d’hébergement en ligne sont des facteurs qui réduisent le parc locatif pour les résidents.
Du côté des centres urbains où certaines villes enregistrent des capacités locatives avoisinant le 0%, «on a un parc de logements locatifs qui s’effritent et s’ajoute à ça la spéculation immobilière avec des opérations d’évictions frauduleuses», a notamment expliqué Mme Laflamme.
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Le FRAPRU propose plusieurs pistes de solutions afin d’éviter que le 1er juillet cesse d’être une date si difficile pour plusieurs locataires.
Voyez l’entrevue complète de Meeker Guerrier dans la vidéo.