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«Ç'a été au-delà de nos espérances et la beauté là-dedans aussi c'est que nous sommes allés chercher 15 % de nouveaux clients», souligne Johanne Lamoureux, directrice générale du Centre culturel de l’université de Sherbrooke.
Est-ce que la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada, entre autres, pourrait avoir joué un rôle dans la popularité de la journée spéciale? Peut-être.
«Je me doutais qu'il allait avoir un mouvement de solidarité. Nous sommes dans des périodes troubles d'un point de vue politique et je pense que les gens se sont sentis interpellés par ce mouvement individuel pour quelque chose du plus grand, quelque chose de collectif», estime Mme Lamoureux.
Une dose d'amour qui est le bienvenu alors que l'industrie culturelle vit certaines difficultés depuis quelques années.
«Il y a quand même une fragilité dans le milieu culturel en ce moment, des diffuseurs ont de la difficulté à vendre des billets, donc c'est sur que ça peut avoir un impact positif», explique Philibert Bélanger, directeur général et artistique de La petite boîte noire.
Notons par ailleurs que La Vitrine - une plateforme de référence des sorties culturelles au Québec - a enregistré des chiffres de fréquentation records sur sa plateforme dans le cadre de l'initiative le 12 février, j’achète un billet pour une sortie culturelle québécoise avec une hausse de 695 % des visites.
Les détails dans le reportage de Laurence Frappier.