Début du contenu principal.
Si Sherbrooke a acquis les lieux dans l’objectif d’y construire des logements sociaux, voilà que le projet tombe à l’eau puisque l’organisme qui devait en être responsable s’est retiré. Les coûts liés au projet seraient en cause.
Devant ce fait, l’option de vendre est de plus en plus envisagée et elle est notamment portée par Hélène Dauphinais, conseillère municipale du district du Pin-Solitaire, qui pointe du doigt la capacité de payer de la Ville de Sherbrooke.
«Étant sur le comité qui travaille à trouver une façon de financer la prochaine usine de traitement des eaux – on parle de plus de 85M$ qu’il faut trouver – et dès que celui-là est réglé, on a trois autres projets d’une ampleur similaire qui nous attendent. Est-ce qu’on a les moyens? Je ne penserais pas si on veut être réaliste», a-t-elle expliqué.
Cette solution est toutefois toujours décriée par l’Association des locataires de Sherbrooke (ALS).
«Il me semble que les élus devraient être conscients de l’importance du nombre de personnes et de familles qui se retrouvent à la rue», a mentionné Normand Couture de l’ALS.
Selon M. Couture, seul le privé pourrait actuellement se permettre d’acquérir l’église, ce qu’il déplore.
«[…] On va y construire des logements, mais à quel coût? Des 4 ½ à 1 200$ voir1 600$ par mois? On ne règlera rien pour la crise du logement», a-t-il mentionné.
Sherbrooke avait proposé l’automne dernier de transformer l’église en bibliothèque, une option jugée trop coûteuse par la majorité des membres du conseil.