Début du contenu principal.
Est-ce qu’il vous arrive de vous demander si vous êtes prêt à faire face à une agression? Pour répondre à la question, Noovo Info a suivi un cours d’autodéfense.
Selon Statistique Canada, l’indice de gravité de la criminalité a baissé dans les dernières années. Pourtant une femme sur trois ne se sent pas en sécurité lorsqu’elle marche seule la nuit.
«Ça s’est sans compter les femmes qui ont vécu une agression ou un traumatisme. Parfois, même après avoir consulté des psychologues, des policiers ou des intervenants comme le CAVAC et le CALAC, il y a des victimes qui ne vont pas se sentir en sécurité en sortant de chez eux», raconte Pierre Larouche, instructeur en autodéfense et en taekwondo.
À lire également - Hausse des incidents violents dans les écoles: Drainville prépare une stratégie
Selon Monsieur Larouche, l’apprentissage de techniques d’autodéfense peut réellement aider au sentiment de sécurité et de confiance. Il croit que tout le monde devrait connaître les bases pour savoir comment se défendre dans une situation de crise où le stress peut faire figer les victimes.
Josée Pilote est instructrice de karaté et elle donne des formations d’autodéfense à des groupes et parfois dans des écoles secondaires.
«Il y a deux modes de pensées à ce sujet-là. D’un côté il y a les parents qui sont favorables à ce que leurs enfants apprennent à se défendre. De l’autre, ils ne veulent pas leurs enfants soient confrontés à la violence» explique Madame Pilote.
Selon elle, l’autodéfense ne représente pas de la violence et les sports de combat, encore moins.
Au sein du Service de police de Saguenay, une agente est dédiée aux crimes d’agressions sexuelles afin de mieux intervenir auprès des victimes. Une intervenante civile travaille également auprès des conflits dans un cadre de violence familiale ou conjugale.
Selon le porte-parole du Service de police de Saguenay, Luc Tardif, il est important de miser sur la prévention sur le terrain pour réduire le nombre de crimes envers les femmes.
«On travaille avec les Tables de concertations, les intervenants, les maisons de femmes et les Centres d’aide aux victimes pour voir comment la police peut aider dans cette problématique», ajoute Sergent Tardif.
Voyez le reportage de Jade Laplante dans la vidéo.