Début du contenu principal.
Après plusieurs mois à essayer de trouver des solutions, le citoyen de Limoilou devra quitter le Canada d'ici le 5 avril 2023.
À lire et voir également:
Vendredi, il a été convoqué par l'Agence des services frontaliers du Canada qui lui a remis un avis d'examen des risques avant renvoi (ERAR). Cet avis s'adresse aux personnes visées par une mesure de renvoi exécutoire, comme c'est le cas pour M. Velázquez López. Il s'agit d'examiner les risques que la personne pourrait subir s'il est renvoyé dans son pays d'origine.
«Mais s’il avait signé cette mesure, il n’aurait eu aucun droit pendant le traitement de son dossier, qui peut prendre entre six mois et un an. Cela voudrait dire qu'il n'aurait pas le droit de travailler ni d’avoir une couverture pour la santé», a dit Emmanuelle Décréau, amie de Juan Manuel.
Mais, M. Velázquez López a refusé cette offre.
«Les Services lui ont demandé de trouver un billet d’avion par lui-même, de choisir la date quand il voudrait rentrer avant le 5 avril», a ajouté son amie Emmanuelle.
Il cherche toujours une entreprise désirant l'engager pour éventuellement avoir la possibilité de revenir au Canada.
«Je veux avoir la permission de revenir au Canada. Pour cette raison, je respecte la loi aujourd’hui. Dans le futur, j’espère avoir la permission de revenir sans n’avoir aucun problème. Je vais garder espoir pour la prochaine année et je cherche une compagnie pour me donner encore un permis [de travail] fermé», a conclu l'artiste mexicain.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.