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Ce qu’il a vu comme différence entre les deux voyages ? Au premier, effectué au début de l’été : une angoisse attribuable à l’avancée des Talibans, et une population inquiète pour sa sécurité. Et cette fois-ci : des gens inquiets pour leur survie. La moitié des 45 millions d’Afghans ne mangeraient actuellement pas à leur faim, seraient en «danger alimentaire».
«Ce qui est paradoxal, c’est que dans les rues, les étals sont pleins. Il y a beaucoup de fruits et légumes, il y a de la viande chez les bouchers, mais les gens n’ont pas l’argent pour payer.» Le coût de la vie est en hausse, et l’accès aux fonds est compliqué par l’embargo américain.
Les femmes et les filles ont aussi vu un net recul de leur place dans la société depuis les Talibans, ayant presque disparu de l’espace gouvernemental et administratif.
La vie est difficile à Kaboul, et le Canada s’était engagé à accueillir 40 000 réfugiés. Ils ne sont finalement que 4000 à y être parvenus. Le gouvernement fédéral a annoncé, mardi, dans sa mise à jour économique, 1,3 milliard $ sur six ans pour l’immigration et l’accueil des Afghans.