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Les citoyens devront passer par un détecteur de métal et les agents de sécurité, qui seront dorénavant trois, vont fouiller le sac des gens. On installera également une corde qui va séparer les élus de la salle d’audience.
Cette décision fait suite à la séance du conseil de ville du 20 juin dernier où la tension a monté d'un cran entre certains conseillers lors d'échanges concernant le projet d’agrandissement du parc industriel Carrefour 40-55.
Des opposants au projet ont commencé à scander leur slogan haut et fort, en plus de dérouler leur banderole. Les débordements ont forcé le maire suppléant à contacter la police.
Certains conseillers ne considèrent toutefois pas que leur sécurité était en danger. Selon eux, ces nouvelles mesures semblent extrêmes.
Quelques élus ont même appris la nouvelle par le biais des médias. Ils n’auraient pas non plus été consultés. Même si plusieurs auraient apprécié être sollicités, selon les lois municipales, le comité exécutif ou la direction générale ont le droit de prendre des décisions sans passer nécessairement au vote.
Selon la conseillère municipale du district Des Rivières, Pascale Albernhe-Lahaie, la communication au sein de la ville est effectuée de façon inégale entre les conseillers ce qui n’aide pas à rétablir un bon climat de travail.
Le conseiller municipal du district De-La-Vérendrye, Dany Carpentier, et Mme Albernhe-Lahaie croient qu’il faut régler le problème à la source au lieu d’implanter des mesures draconiennes comme celles-ci.
Depuis le début, le projet de développement du parc industriel 40-55 divise la population.
Selon eux, la Ville n’a pas suffisamment pris en compte les points de vue divergents ce qui a alimenté la grogne des opposants. Ils croient également que l’ajout de dispositifs de sécurité peut installer «un climat de peur» et affecter le lien de confiance entre le public et le politique.
En raison du jour férié, la Ville n'a pas été en mesure de répondre immédiatement à nos questions.