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De concert avec la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM), Sherbrooke poursuit son travail de sensibilisation.
Comme ce fût le cas pour le boulevard Bourque, les équipes du RICEMM vont cibler au cours des prochains mois des entreprises qui génèrent de la pollution lumineuse sur la rue King Ouest et vont leur proposer des modifications à apporter à leur système d'éclairage ou à leurs façons de faire en matière d'éclairage.
Les stationnements extérieurs éclairés la nuit sont notamment ciblés dans ces démarches, tout comme les enseignes lumineuses.
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«On va quand même continuer sur le boulevard Bourque dans les prochains mois, mais on va étendre sur la rue King Ouest, jusqu'à la hauteur de Jacques-Cartier, environ. Là encore, c'est un secteur commercial, avec des zones résidentielles denses ou moyennes de chaque côté», a expliqué Rémi Boucher, responsable scientifique de la RICEMM.
La Ville est satisfaite des résultats de la première phase sur le boulevard Bourque, alors que 54 entreprises ont accepté de participer au projet-pilote, à différents niveaux. Parmi celles-ci, 24 sont maintenant conformes et ont pu obtenir le sceau «Ami du ciel étoilé».
Au total, 73 entreprises avaient été ciblées, mais pour différentes raisons, qu'elles soient monétaires ou par manque d'intérêt, certaines n'ont pas adhéré au projet.
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«On voit qu'il y a encore un énorme travail de sensibilisation», a noté Rémi Boucher. «Ça faisait quand même partie de nos objectifs dès le départ.»
«Il y a, oui, de la conversion d'éclairage, il y a la réglementation qui est mise en place depuis ce temps-là, mais vraiment la sensibilisation, de faire réaliser aux gens les impacts négatifs (de la pollution lumineuse), que ce soit pour les autres résidents, pour le ciel étoilé et tout ça, mais tout simplement aussi qu'on est chanceux à Sherbrooke d'être dans cet environnement-là», a-t-il poursuivi en référence.
Dans le futur, la Ville pourrait également cibler le secteur du Carrefour de l'Estrie, où la pollution lumineuse est également bien présente.
Voyez le compte-rendu du journaliste Guillaume Cotnoir-Lacroix ci-contre.