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«Maintenant qu’on est dans l’opération, qu’on prenne quelques heures de plus, quelques heures de moins, on n’est pas à quelques heures près quand on regarde tout le temps qui s’est écoulé», explique M. Durocher. Il soutient que la communauté internationale a les yeux rivés sur nous, et que ce ne serait pas le moment de provoquer des incidents fâcheux.
Le travail des policiers sur le terrain se fera parcelle par parcelle. «On va avancer lentement, mais sûrement. Et plus ça va aller, plus les gens vont se dire : ''Bon ben là, ça va faire, ça fait 23-24 jours que je suis ici, quand bien même que je suis ici une journée de plus, ça ne changera pas grand-chose.'' A moins, évidemment, de vouloir avoir la consécration ultime d’être un martyr et de se faire arrêter et dire : ''Regardez comme c’est épouvantable''.»
André Durocher estime que les personnes qui sont le plus à plaindre dans la situation sont les citoyens qui habitent ce secteur d’Ottawa et les commerçants qui y font affaire.
Les prochains jours seront cruciaux, et il est impossible de prévoir si les esprits d’échaufferont entre les policiers et les manifestants. L’ancien inspecteur soutient que la résistance sera «proportionnelle à ce que les manifestants vont offrir.»