Entre cellulaire banni, pénurie d'enseignants, budget révisé et vouvoiement obligatoire, la rentrée 2025 s'annonce mouvementée, surtout du côté des écoles primaires et secondaires où le retour en classe est prévu à partir de mercredi dans le Grand Montréal.
Selon Richard Bergevin, président de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), l’enjeu «majeur» pour cette rentrée, c’est de pouvoir remplacer le cellulaire par des activités et pour ça, il faut que le gouvernement s’assure que chaque école est en mesure de le faire.
«C'est une rentrée scolaire qui est chargée parce qu’on diminue les ressources, on augmente le nombre d'élèves et on augmente le nombre de consignes à respecter. Alors oui, c'est une rentrée qui est chargée pour les enseignantes et les enseignants, surtout qu'il n'y a pas suffisamment d'enseignants pour combler l'ensemble des postes», rappelle-t-il.
Notons que des mesures imposées par le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, ne font toujours pas l'unanimité, comme l'interdiction du cellulaire dans les écoles pour les jeunes du secondaire ou encore la place de l'intelligence artificielle dans l'espace éducatif.
«L'intelligence artificielle a des défis d'encadrement parce qu’il faut être capable de mesurer la valeur des informations que livrent l'intelligence artificielle aux enseignantes et aux enseignants et ça, c'est pas toujours évident», indique M. Bergevin.
Voyez le reportage de Lila Mouch dans la vidéo.
