Justice

La réhabilitation est un principe fondamental en justice, souligne une avocate

Les réactions sont nombreuses alors que le père de la fillette martyre de Granby a fait une demande de libération conditionnelle, un principe fondamental de la justice au Québec et au Canada, rappelle Me Nada Boumeftah, avocate criminaliste.

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La réhabilitation est un principe fondamental en justice, souligne une avocate La réhabilitation est un principe fondamental en justice, souligne une avocate. Les réactions sont nombreuses alors que le père de la fillette martyre de Granby a fait une demande de libération conditionnelle, un principe fondamental de la justice au Québec et au Canada, rappelle Me Nada Boumeftah, avocate criminaliste.

Plusieurs personnes sont choquées de la récente démarche du père de la fillette martyre de Granby afin de recouvrer sa liberté. En entrevue jeudi au bulletin Noovo Le Fil 22, Me Nada Boumeftah, avocate criminaliste, rappelle que la réhabilitation est un principe fondamental au sein de la justice du Québec et du Canada.

Me Nada Boumeftah explique que l'homme demande sa libération conditionnelle en s’appuyant sur certaines démarches qu’il a faites en prison et sur sa bonne conduite.

«Il faut parler de recouvrir sa semi-liberté, parce qu'il séjournera dans une maison de transition», précise l'avocate criminaliste.

Me Boumeftah souligne qu'il y a plusieurs critères à prendre en considération lorsqu'il est question de libération conditionnelle et que le principal critère est «la protection du public».

« ll est question du risque de récidive. Est-ce que cet individu a compris la peine qu’il a reçue? La peine a-t-elle atteint les objectifs de sentence, c’est-à-dire de dissuader et de protéger le public?», précise-t-elle.

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Évidemment, l'histoire de la fillette martyre de Granby a fait grand bruit au Québec. Est-ce que les commissaires de la Commission des libérations conditionnelles seront étanches à l'opinion du public ? «Oui», croit Me Nada Boumeftah.

«C'est le crime commis par l'accusé qui influencera la décision des commissaires. Rappelons qu'il a plaidé coupable à une accusation de séquestration», souligne-t-elle.

En comparaison, la conjointe de l'homme -la belle-mère de la fillette martyre de Granby -, aussi impliquée dans cette histoire, a été déclarée coupable par jury de meurtre non prémédité. Elle a pris à perpétuité alors le père a écopé de quatre ans de prison.

Voyez l'intervention complète de Me Nada Boumeftah, avocate criminaliste, au bulletin de jeudi du Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer dans la vidéo ci-contre.