Économie

La pression du Vendredi fou sur les commerçants au Québec

Et ça leur coûte assez cher.... est-ce un mal pour un bien?

Publié

La pression du Vendredi fou sur les commerçants au Québec La pression du Vendredi fou sur les commerçants au Québec

En pleine journée de Vendredi, Noovo Info a rencontré trois entrepreneurs pour comprendre les stratégies permettant de rivaliser avec les géants internationaux.

Cette année, Parikart offre un cadeau à la suite d'un achat du parfum Égérie.

«On ne veut pas descendre la valeur perçue du produit de luxe aux yeux du consommateur. On a décidé d'ajouter de la valeur aux achats de nos clients», a expliqué le directeur des ventes, Jean-Sébastien Paré, qui précise que le Vendredi fou sert à fidéliser les clients.

Du côté de la boutique Quartz Co, son président Jean-Philippe Robert mise plutôt sur les rabais de 20% à 40% pour tous leurs produits.

«Avant, on ne le faisait pas ou juste sur certains modèles et on voyait une perte de revenus par rapport à des concurrents», a-t-il dit, en ajoutant que le Vendredi fou leur coûte cher.

 

À la boutique Maguire, la propriétaire Myriam Maguire a choisi de ne pas suivre la tendance du Vendredi fou. Elle suggère même que les commerçants québécois s’unissent pour offrir des rabais le 26 décembre à la place.

«J'avais décidé d'offrir le bon prix toute l'année. Plutôt que de gonfler mes prix [...], j'ai décidé d'avoir un prix plus bas et plus juste dès le départ», a-t-elle confié en entrevue avec Noovo Info. «Ça prend plus d'énergie pour nous de ne pas faire de rabais que de céder.»

Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.

Marika Simard

Marika Simard

Journaliste multiplateforme