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À force de se voir constamment magnifiées, de plus en plus de jeunes femmes cherchent à ressembler à cette version 2.0 d'elles-mêmes et se tournent vers la médecine esthétique.
Certaines développent un trouble de dysmorphie corporelle, qui se caractérise par une obsession constante et envahissante d'un défaut physique, qui peut être imaginaire ou léger.
Maïka, une élève de secondaire 5, a indiqué en entrevue à Noovo Info voir beaucoup de ses influenceuses préférées avoir recours aux chirurgies esthétiques et partager leurs expériences sur les réseaux sociaux.
«Si la fille dit qu’elle se trouve vraiment plus belle, que ça n’a pas fait mal et que ça a bien guéri, c’est certain que tu ne vois pas l’impact négatif et que ça donne envie», a-t-elle dit.
Cette tendance inquiète le groupe de recherche Loricorps.
«C’est inquiétant de voir qu’il y a une certaine normalisation de l’insatisfaction corporelle qui amène les jeunes filles à avoir recours à certaines méthodes qui peuvent avoir des effets délétères», mentionne Francisca Bourbeau, membre de Loricorps.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.