Début du contenu principal.
À pareille date l’année dernière, les chiffres étaient comparables avec 68 cas. Toutefois, l’Estrie et l’Outaouais observent déjà des hausses.
Plus de 800 cas de la maladie de Lyme ont été déclarés en 2024, selon les chiffres préliminaires du ministère de la Santé et des Services sociaux. Jusqu’à présent, cette tendance semble se concrétiser encore une fois en 2025.
«On voit bien que la région de Montréal, l’Estrie, la Montérégie, ce sont vraiment des endroits où il y en a beaucoup», explique l’entomologiste et professeure à l’Université Bishop’s, Jade Savage.
La professeure a développé l’application eTick sur laquelle il est possible de soumettre une image de l’insecte qui nous a piqués, et ainsi en connaître plus sur cet enjeu. Les tiques sont identifiées par différentes équipes à travers le Canada.
«Lorsque quelqu’un trouve une tique, surtout la première fois, il y a toujours un élément de panique. Nous, ce qu’on vise, c’est vraiment de rassurer.»
L’application et son site web offrent également des conseils pratiques, dans l’éventualité où la tique qui nous a piqués pourrait être porteuse de la maladie de Lyme.
Ces insectes ne s’attachent pas uniquement à nous, mais également à nos animaux de compagnie. À la Société protectrice des animaux (SPA) de l’Estrie, il est maintenant routine de faire la vérification des tiques pour chaque animal qui rentre au refuge.
«Par exemple, la semaine passée, une portée de chatons avait cinq ou six tiques. Et une portée, ça peut être cinq ou six chats», explique le responsable aux communications de la SPA de l’Estrie, Alexis Savoie.
Les animaux peuvent eux aussi attraper la maladie de Lyme, mais le plus grand danger est la propagation des tiques, et par conséquent, de la maladie.
Tous les animaux qui passent au refuge reçoivent les traitements de base, incluant notamment les vaccins, la stérilisation et le vermifuge pour contrer la transmission des tiques.