La nouvelle règlementation sur l’affichage commercial est en vigueur depuis dimanche, et déjà, elle fait des mécontents chez des entrepreneurs.
C’est le cas du Domaine Pyrus à Brigham, en Estrie, qui doit changer sa devanture parce qu’elle ne respecte pas la règlementation, bien qu’il s’agisse d’un nom latin.
«La loi est ridicule. […] On est vraiment en désaccord par rapport à ça», souligne Charles Goulet, copropriétaire du Domaine Pyrus.
M. Goulet déplore du coup qu’il ne puisse faire les ajustements demandés par l’Office québécois de la langue française sans contrevenir aux règlements municipaux sur l’affichage commercial.
«C’est soit qu’on agrandit le mot "domaine" ou on ajoute des mots pour décrire notre entreprise. Toutefois, nous sommes à 14,6% de la surface et dans notre cas le règlement c’est maximum 15%», explique M. Goulet.
La loi 96 est aussi critiquée dans les magasins à grande surface alors que les produits sur les tablettes doivent aussi se confirmer à la nouvelle règlementation.

