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Certains personnes déjà établies dans la province comprennent la décision du gouvernement Legault.
«Je suis arrivé au Québec, vu qu'ici on parle le français. Je trouve que c’est normal et quelque chose d’envisageable pour le faire aussi», a dit un homme au micro de Noovo Info.
Pour d'autres, la langue française reste un apprentissage difficile et cela ne devrait pas être un critère pour s'installer dans la province.
«Quand je suis arrivée en tant qu'immigrante, je ne parlais pas le français. Je me suis débrouillée pour apprendre la langue. C’est vraiment difficile pour démarrer», a raconté une femme qui vit à Montréal.
«Quand je suis arrivé ici, ils vous donnaient six mois et 100$ par mois pour apprendre le français. C’est méchant», a lancé un homme établi depuis 22 ans au Québec.
«C’est important, mais aussi ça reste que la langue est juste un moyen de communication. […] Ce n’est pas un critère», a ajouté un autre homme.
Rappelons qu'environ 85% des immigrants s’établissent d’abord à Montréal. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante estime qu'actuellement il y a un déficit annuel en régions de 18 000 personnes.
«Le gouvernement a un rôle pour accompagner les nouveaux arrivants et les entreprises pour qu’on puisse faire la francisation en milieu de travail. Il y a un bassin énorme de la francophonie où on peut accueillir plein de talents de personnes qui parlent déjà le français. […] On va aussi soumettre nos commentaires dans la consultation», a ajouté François Vincent, vice-président au Québec de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette au bulletin Noovo Le Fil 17.