Politique

La fusillade de Nashville marque la 130e tuerie de masse aux États-Unis cette année

En entrevue lundi soir au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, la spécialiste de la politique américaine, Valérie Beaudoin, estime que «c'est rendu que c'est un lundi normal un peu aux États-Unis».

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La fusillade de Nashville marque la 130e tuerie de masse aux États-Unis La fusillade de Nashville marque la 130e tuerie de masse aux États-Unis. L'intervention de Valérie Beaudoin au Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer.

La fusillade survenue lundi à Nashville où six personnes ont été tuées, dont trois enfants, marque la 130e tuerie de masse aux États-Unis depuis le 1er janvier 2023, ce qui représente environ 1,5 tuerie par jour.

En entrevue lundi soir au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, la spécialiste de la politique américaine, Valérie Beaudoin, estime que «c'est un lundi un peu normal aux États-Unis».

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Les États-Unis sont d’ailleurs toujours divisés en au moins deux clans : ceux qui veulent la disparition des armes d’assaut et ceux qui pointent la faute sur tout autre chose.

«On ne veut jamais dire que ce sont les armes à feu le problème, on parle plutôt de santé mentale», affirme Valérie Beaudoin.

Les réactions politiques sont encore nombreuses à la suite de cette tragédie. Certains élus, principalement de la droite, pointent du doigt le fait que la personne qui a fait feu dans l’école était une personne transgenre.

Marjorie Taylor Green — élue de la Géorgie — a écrit sur Twitter : «Quelle quantité d’hormones comme la testostérone et les médicaments contre les maladies mentales le tireur de l’école transgenre de Nashville prenait-il? Tout le monde peut arrêter de blâmer les armes à feu maintenant.»

Les républicains reviennent aussi à la charge avec l'idée d'armer les professeurs afin d'intervenir en cas de fusillade dans une école. Ils proposent aussi d'installer des fenêtres pare-balles dans les classes, de munir les jeunes de sac à dos pare-balles et d'embaucher des «shérifs» lourdement armés afin de surveiller les écoles.

Du côté des démocrates, le discours demeure le même, mais sans succès : bannissons les armes d'assaut.