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Les employés en grèves ont marché silencieusement dans l’établissement avec un pion en carton à la main, signe ironique qu’ils tentent d’envoyer au gouvernement. Ils ont déposé leurs «pions» devant le bureau de la directrice afin d’envoyer un message au gouvernement comme quoi ils ne sont pas des pions.
Ce message des membres de la FIQ régionale fait référence à la demande de flexibilité du premier ministre François Legault contre des augmentations de salaire déposée jeudi.
«Ça ne passe pas. […] C’est justement ce que nos membres ne veulent pas», a déclaré la présidente de la FIQ régionale Julie Boivin.
Voyez le reportage de Pierre-Alexandre Fontaine dans la vidéo.
Mme Boivin indique que la flexibilité est ce qui fait fuir les professionnels en soin de la région. Elle souligne entre autres que le territoire est très vaste et que la mobilité du personnel implique de plus longs transports entre la maison et le travail.
«On va faire ce qu’il faut pour sauver le réseau public de santé, c’est une négociation de la dernière chance. S’il faut d’autres journées de grèves, on sera là et s’il faut une grève illimitée, on sera là aussi», a déclaré Julie Boivin.
Au moment d’écrire ces lignes, le CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean n’avait toujours pas fait de commentaire sur les gestes posés par les grévistes à l’hôpital d’Alma.
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