À la veille des élections américaines et d'un possible retour de Donald Trump au pouvoir, les intervenants qui travaillent pour améliorer l'acceptation des différences et de la diversité s'inquiètent. Un enfant sur 4 est toujours victime d'intimidation à l'école et les propos tenus par des politiciens, comme lui, ont des conséquences directes, préviennent-ils.
Véronique Dubé est allée à la rencontre des intervenants de l’organisme Ensemble pour le respect de la diversité. C’est l'un des plus importants au Québec à éduquer les enfants sur la diversité. Il œuvre auprès d'une cinquantaine d'écoles et 30 000 élèves chaque année.
Les intervenants rapportent que plus que jamais dans les classes, les élèves ont des propos racistes ou encore homophobes.
Dylan Michael Lord, un intervenant de l’organisme Ensemble pour le respect de la diversité, l’affirme : «Si on parle de Donald Trump, ça serait plutôt des commentaires spécifiques que les jeunes se mettent à répéter en classe justement. Tout le monde a entendu parler de son fameux commentaire par rapport aux immigrants, aux chiens, aux chats, etc.»
«Les jeunes vont répéter ce discours qui est polarisant, qui est basé sur des propos violents. Alors, comment on peut s'attendre, si la scène politique à un discours qui est violent, rabaissant, irrespectueux, que les jeunes eux-mêmes ont un dialogue sain entre eux-mêmes?»
Les intervenants ont distribué un questionnaire dans les écoles et les réponses sont inquiétantes. «Je suis transphobe» et «je n’aime pas ceux qui supportent les LGBT», voilà ce qu’on peut lire sur les feuillets…
Les détails dans le reportage de Véronique Dubé.
