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Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) soutient d’ailleurs qu’il ne faut pas limiter la crise du logement à la recherche d’un toit en date du 1er juillet.
«On parle de familles qui ont loué un logement trop petit ou de gens qui ont finalement un logement en mauvais état [...] ou trop cher pour leur capacité de payer», rapporte la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laframme.
À Trois-Rivières, 31 ménages étaient en hébergement d’urgence le lendemain de la journée des déménagements. Il n’y en avait seulement que trois à cette date en 2023. Et l’Office municipal d’habitation de la municipalité s’attend à ce que ce nombre augmente au cours des prochaines semaines.
À Sherbrooke, 18 personnes étaient en hébergement temporaire en attendant de trouver un hébergement permanent.
Et à Saguenay, 75 ménages ont fait une demande pour trouver un logement abordable à l’approche du 1er juillet. Le lendemain, sept ménages n’avaient toujours pas réussi à se trouver un appartement dans leurs moyens. Ces derniers sont temporairement hébergés chez des amis, de la famille ou en chambre.
«Ces sept ménages vivent certainement du stress, de l’angoisse et de l’insécurité», exprime la coordonnatrice de Loge m’entraide, Sonia Côté.
Voyez notre reportage dans la vidéo.