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À Montréal, le Café Amistad est devenu un lieu de rassemblement ce weekend pour ceux et celles qui cherchent des réponses, ou du moins, du soutien.
Rappelons que le tremblement de terre d’une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter a fait plus de 2800 morts jusqu’à maintenant et plus de 2500 blessés.
Issam Moussaoui, membre du Comité du Cenbtre Twahid pour le soutien des sinistrés du Maroc, est impliqué depuis samedi dernier. Il fait des pieds et des mains pour aider les sinistrés au Maroc, mais ses démarches se compliquent. Notamment en raison de la logistique des diverses initiatives locales et des organismes internationaux.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo liée à l'article.
Il y a présentement un grand besoin d’éléments de base pour survivre, dont de l’eau potable, des abris, des vêtements chauds, etc. Mais ce n’est pas évident d’envoyer du matériel dans la zone touchée par le séisme.
«C’est une zone vraiment montagneuse, l’accessibilité est vraiment difficile, mentionne M. Moussaoui qui a souvent voyagé dans cette zone. C’est un cauchemar, mais on sent vraiment un élan de solidarité», ajoute-t-il.
Rappelons que le Maroc a accepté l’aide internationale de cinq pays, dont l’Espagne, le Royaume-Uni, le Quatar, les Émirats arabes unis et la Tunisie.
Il y a toutefois des raisons qui expliquent la décision du Maroc d’accepter uniquement l’aide de cinq pays selon François Audet, directeur de l’institut d’études internationales de Montréal et professeur à l’Université du Québec à Montréal.
«Le pays indique sa capacité de pouvoir gérer la crise et de vouloir aussi identifier les besoins de la population», explique-t-il. Ce qui permettra au Maroc de bien identifier quelles sont les industries et l’économie qui pourront aider à reconstruire.
François Audet ajoute que lorsqu’il y a trop d’aide internationale dans le cas d’une catastrophe, les chances de causer de la désorganisation augmentent.
Et parfois, «il y a une substitution de l’aide internationale sur les autorités locales», ce qui cause encore plus de désorganisation.
Avec les informations de La Presse canadienne.