Un an après son ouverture, la clinique d’infirmières praticiennes spécialisées de Sherbrooke a offert 11 116 rendez-vous à des patients: un succès, selon les soignants.
Les cliniques IPS poussent partout au Québec depuis quelques années. Le gouvernement de François Legault a d'ailleurs promis ouvrir 23 de ces cliniques d’ici 2028. Selon les derniers chiffres, cet objectif, jusqu’à maintenant, est atteint à moitié.
Ces cliniques de «super infirmières» tentent d’améliorer l’accès à des soins de santé, particulièrement aux patients orphelins — ces patients sans médecin de famille.
D’octobre 2024 à novembre 2025, la clinique de Sherbrooke a offert plus de 11 000 rendez-vous, dont plus de 6800 avec une infirmière praticienne. Également, plus de 600 patients sont désormais pris en charge pour leur suivi de santé.
«Considérant qu’on était en rodage, en ouverture, en adaptation des lieux et du rôle de l’IPS de façon autonome — c’est un beau succès», exprime la cheffe de service de la clinique, Annie Brouillette.
Parmi ces patients, plusieurs n’auraient eu d’autre choix que de se présenter aux urgences. Ce qui contribue vivement à ce sentiment de succès, ajoute Mme Brouillette.
En plus des suivis réguliers, les infirmières peuvent faire des suivis de grossesse et de routine.Pour l’octogénaire Gilles Théberge et sa compagne Micheline Thibault, qui n’ont plus de médecin de famille depuis déjà plusieurs années, la clinique est «rassurante».
«On encombre les urgences. On le sait, mais on n’a pas le choix. On n’a pas d’autres choix. [L’IPS], c’est la même chose qu’un médecin de famille», estime Mme Thibault.
Pour prendre rendez-vous, il faut communiquer avec le Guichet d’accès à la première ligne, le GAP.
