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La situation est toutefois encore bien difficile dans les hôpitaux du Québec et il sera encore trop tôt pour penser à ajouter des allègements aux mesures sanitaires en place.
Le Dr Luc Boileau estime que la 3e dose du vaccin contre la COVID-19 demeure l’un des meilleurs moyens pour se sortir de la pandémie.
Selon les dernières données disponibles, moins de 80% des gens de plus de 60 ans ont été chercher leur dose de rappel. Chez les 40 ans à 60 ans, le taux est de moins de 50%.
Dr Boileau souligne que les 60 ans et plus sont les personnes les plus susceptibles de vivre des complications liées à la COVID-19. Il est question du «risque d’être malade, d’être très malade, d’aller à l’hôpital, d’aller aux soins intensifs et de mourir.»
Malgré tout, le gouvernement Legault a toujours la volonté d’aller chercher le demi-million de personnes non vaccinées.
D’ailleurs, selon une étude en ligne de la Dre Mélissa Généreux, professeure à la faculté de médecine à l’Université de Sherbrooke, la majorité des gens non vaccinés au Québec, soit le deux tiers des répondants, sont des gens qui adhèrent à une vision complotiste. Il s’agit aussi majoritairement de gens plus jeunes, moins scolarisés et vivant avec plus d’anxiété et de dépression que la moyenne des gens.
Une façon d’aller chercher le 1/3 des gens non vaccinés, sans vision complotiste, passe notamment par le projet de cliniques éphémères.
Une première clinique du genre a vu le jour à Montréal au CLSC Sainte-Catherine. La clinique veut attirer une clientèle particulière soit les personnes en situation d’itinérance.
Selon Jean-Nicolas Aubé, porte-parole au CIUSSS du Centre-Sud, 600 cas de la COVID-19 ont été détectés parmi cette clientèle au cours du mois de janvier, un record.
La clinique éphémère peut offrir 75 doses de vaccin contre la COVID-19 par jour. M. Aubé croit que «chaque vaccin donné est un gain» et il espère que la clinique deviendra un «modèle de collaboration entre le milieu communautaire et le réseau de la santé.»
Du côté du milieu communautaire, l’idée de participer à l’effort de vaccination est bien vue.
Toutefois, l’argent demeure un problème.
Marie-Andrée Painchaud-Mathieu, coordonnatrice au Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal, parle d’une certaine colère dans le milieu communautaire : «Le ministre Legault demande au communautaire de faire un travail, mais il refuse de donner l’argent nécessaire pour le faire.»
Finalement, au vaste plan d’action du gouvernement Legault pour sortir le Québec de la pandémie, on doit maintenant ajouter une surveillance accrue du BA.2, un petit frère d’Omicron.
Au moins 71 cas ont été détectés au Canada, dont 5 au Québec.