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L’histoire débute vendredi dernier lorsqu’une élève a contacté un membre de la direction de l’école pour expliquer qu’un élève l’aurait piqué avec une punaise la veille, raconte la directrice de l’établissement scolaire, Michelle Héon, lors d’un entretien avec Noovo Info.
Selon Mme Héon, une vingtaine d’élèves auraient été piqués par un groupe composé d’environ cinq jeunes. Tous se connaissaient.
À la suite d’une enquête interne, le Centre de services scolaire Chemin-du-Roy fait appel à la Direction de santé publique, puisque ce «jeu» pourrait avoir des conséquences sur la santé des enfants.
Médecin-conseil à la Direction de santé publique au CIUSSS-MCQ, Sylvie Lacoursière explique que, bien que le risque de contamination est faible, se faire piquer par une punaise comporte un risque de contracter certaines maladies infectieuses, dont le VIH, l’hépatite B et l’hépatite C.
«Le risque est plus faible, car ce n’est pas une aiguille creuse comme une seringue», ajoute Mme Lacoursière. On ne s’attend pas à ce que des jeunes aient été contaminés. Par contre, par mesure préventive, on a offert à toute personne pensant avoir été piqué avoir un dépistage pour ces maladies et avoir les soins nécessaires.»
De son côté, l’école secondaire des Pionniers assure avoir une infirmière au sein de son établissement et réaliser des suivis auprès des enfants qui ont été piqués.
Mme Héon ajoute que les enfants qui auraient piqué leurs camarades n’étaient pas au courant des répercussions de ce qu’ils considéraient comme un jeu.
«Il n’y avait rien de malveillant, ces élèves n’avaient pas idée des conséquences qui pourraient découler de tout ça», a-t-elle affirmé.
L’école a communiqué avec les parents des élèves, spécifiant que le risque de transmission par le biais des punaises est faible. On demande tout de même aux parents de communiquer avec la santé publique si leur enfant a été piqué.
Voyez le reportage d’Alice Trahan dans la vidéo.