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Ça faisait d’ailleurs partie de sa réflexion, lui qui avait d’abord refusé l’offre du chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon.
«Évidemment que ça me fait quelque chose de me retrouver là-dedans, mais c'était quelque chose qui était connu», a-t-il expliqué en entrevue avec Noovo Info, soulignant que c’était une information publique et que ses collègues journalistes tout comme les observateurs politiques étaient au courant.
Il a d'ailleurs dû s'expliquer mercredi sur son passé militant et a souligné qu'il regrettait ses gestes.
«Je savais qu'il y aurait des turbulences, ça fait partie de la politique. Mais pour moi, ce qui est important, c'est de pouvoir tourner la page et de parler des choses qui sont importantes pour les gens d'ici», a-t-il ajouté.
Il a d'ailleurs indiqué avoir beaucoup cheminé depuis cette période.
«Les choses changent. Pendant des années comme journaliste, j'ai écouté des propositions de différents partis, je me suis fait une tête et je ne pense plus de la même façon», avance-t-il.
Il dit avoir pris la décision de se présenter parce qu’il se sentait prêt à représenter la région qu’il a «tatouée sur le cœur».
«C'est ma région, c'est mon monde. […] j'ai senti que mon engagement pouvait prendre une autre forme, avec des propositions concrètes, des propositions engagées», a-t-il rapporté.
Malgré les récentes attaques de son adversaire Éric Duhaime et le contexte actuel concernant la souveraineté, les sondages sont très favorables au PQ dans la circonscription.
Alex Boissonneault croit qu’une séparation du Québec avec le Canada est encore aujourd’hui une «bonne proposition».
«L'idée c'est de former une coalition de gens dans le Parti québécois, et c'est d'ailleurs pourquoi je me suis senti interpellé par le parti, qui ensemble mettent le destin collectif du Québec au centre de leurs préoccupations», a-t-il rapporté.
«Moi, je pense qu'au Québec, on doit pouvoir s'enrichir, individuellement et collectivement aussi», a-t-il ajouté.
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