Jessica Girard croyait faire une bonne action en louant sa maison de Saint-Jean-sur-Richelieu à une mère dans le besoin. Sa bonne action s’est toutefois transformée en véritable cauchemar en quelques mois lorsqu’elle a retrouvé sa propriété dans un état tout simplement répugnant.
Tout commence en juillet 2024. Une mère disant être victime de violence conjugale publie un appel à l’aide sur les réseaux sociaux afin de se trouver un logement avec ses deux enfants.
«J’ai eu pitié, donc je lui ai loué ma maison le temps qu’elle se trouve autre chose», se souvient Mme Girard.
Alors qu’elle partageait sa maison au départ, la propriétaire décide par la suite d’entreposer ses affaires personnelles et d’emménager avec son conjoint, laissant sa demeure à la mère et sa famille.
C’est en novembre que les problèmes ont commencé. Mme Girard dit avoir reçu plusieurs plaintes de voisins, alors que les policiers intervenaient souvent à son domicile.
«Je lui ai donc demandé de quitter le 1er janvier, ce qu’elle n’a pas fait.» La propriétaire a donc décidé d’ouvrir un dossier auprès du Tribunal administratif du logement (TAL), alors que la locataire n’a pas voulu la payer depuis son arrivée.
Une scène digne d'un film d'horreur
Mercredi 18 juin. Cela ne fait que trois jours que Jessica Girard a pu récupérer sa maison, qui est dans un état déplorable. Elle est encore sous le choc.
Divan brisé, télé volée, ordures répandues aux quatre coins de la demeure, fenêtres brisées, portes arrachées, trous dans les murs, etc. «Je perds tout, je n’ai plus rien», laisse-t-elle tomber, un trémolo dans la voix.

Et l’état du sous-sol est digne d’un film d’horreur, constate Noovo Info. Il est possible de voir du sang sur les planchers, des préservatifs souillés et des excréments d’animaux et humains par terre. Mme Girard affirme que sa locataire louait le sous-sol à au moins dix autres personnes.
«Ils ont fait exprès de mettre des traces d’excréments sur les murs. Il y a beaucoup de brisures. Mes fenêtres sont brisées, ils les ont clouées. Ils ont brûlé les murs, il y a plein de sang à terre», énumère la propriétaire, exaspérée.
Mme Girard ajoute que des individus ont dérobé tout l’intérieur de son cabanon, dont une valeur de 10 000$ en outils qui appartenaient à son père.
«J’ai dû me trouver un deuxième emploi. Je n’ai plus de souvenirs.»
Par écrit, la locataire martèle avoir laissé le logement en bonne condition et dit être victime de harcèlement et d’intimidation de la part de Jessica.
Elle ne connaît pas l’état du sous-sol, car elle n’y vivait pas.


