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Après trois jours de grève, Noovo Info a constaté que des travailleurs refusent de quitter leur chantier, situé à Saint-Zotique en Montérégie.
«Je travaille pareil, car j’ai une famille à faire vivre. J’ai une fille à faire vivre», a martelé Anthony Chouinard, employé de l’entreprise Toitures Michael Thivierge.
«On a de la bouffe à payer. On n’a pas de compensation», a renchéri le travailleur Samuel Gingras-Blanchette.
Son collègue Samuel Leboeuf partage cet avis. Il estime que la grève «ne le touche pas vraiment».
«Je continue de travailler et j’ai besoin que mon argent rentre. Si faisais la grève, je ne ferais pas d’argent», a-t-il lancé au micro de Noovo Info, vendredi.
Il ajoute que s’il arrête de travailler, il ne pourrait pas toucher au fond de grève.
La grève actuelle met également en péril 4000 unités d’habitation présentement en construction.
Le chargé de chantier Alain Côté affirme que plusieurs employés «ne veulent rien savoir de la grève», notamment en raison du coût de la vie.
«Et ça ralentit beaucoup les choses. Il y a des condos qui ne sont pas prêts. Des propriétaires vont avoir des problèmes à aménager», a-t-il assuré.
Pendant ce temps, des membres du syndicat se déplacent sur des chantiers toujours et invitent des employés à cesser leurs activités.
45 000 chantiers sont présentement paralysés au Québec en raison de cette grève générale illimitée.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.