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Interdire le cellulaire dans les cégeps n'est pas la solution, selon une enseignante

Selon elle, la loi devrait simplement s'appliquer au primaire et au secondaire.

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Interdire le cellulaire dans les cégeps n'est pas la solution, selon une enseignante QUENI-CELLULAIRE_CEGEPS.01

Une enseignante de philosophie ne croit pas que l’interdiction du cellulaire dans les cégeps est la solution. Elle estime que ce règlement doit plutôt s’appliquer au primaire et au secondaire afin de mieux préparer les élèves.

Julie Baribeau explique qu’en habituant les élèves à un plus jeune âge, ils n’auront ainsi pas le réflexe de l’utiliser dans les salles de classe.

«Quand on est dans une classe, on est là pour faire des apprentissages», indique-t-elle.

Andréanne Gagné, professeure titulaire à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, partage cet avis.

Interdire le cellulaire au primaire et au secondaire est le meilleur moment pour le faire, selon elle.

«Ce sont les bons moments de faire ça pour mettre ça sur pause afin que les fonctions exécutives se développent et qu’on ait la chance que la prochaine génération développe de meilleures habiletés.»

Les cégeps de la province ont également connu une autre année record concernant les inscriptions.

On totalise 194 000 élèves cette année; une hausse de 5% dans la province. La hausse la plus importante a été remarquée dans Lanaudière, avec une hausse de 10% des inscriptions.

À voir dans la vidéo.