Est-ce vraiment possible de surveiller l’interdiction du cellulaire à l’école? Bien que cette initiative soit saluée par plusieurs, le syndicat de l’enseignement des Deux-Rives, à Québec, se demande réellement comment une telle chose est réalisable.
Le président du syndicat, Martin Hogue, mentionne que le personnel ne souhaite pas se prêter à une «chasse aux sorcières» en cette rentrée scolaire et «débusquer des élèves qui se cachent avec un téléphone».
«Comment on va faire pour contrôler l’interdiction du cellulaire dans les salles de bain? Il ne faut pas être dupe», a-t-il ajouté.
Des parents interrogés par Noovo Info déploraient également de ne pas avoir obtenu assez d’information ou de soutien quant à ce changement. Plusieurs élèves se disent quant à eux d’accord avec la nouvelle règle, mais doutent de la méthode d’application.
M. Hogue abonde dans le sens des parents, lui qui mentionne qu’on ne connaît pas les conséquences réservées aux élèves qui apportent leur cellulaire sur le territoire de l’établissement scolaire.
«Que fait-on à la première, à la deuxième et à la troisième infraction, par exemple?»
M. Hogue suggère l’instauration d’un code de vie pour ce nouveau règlement.
Or, sur le site web de l’école secondaire les Etchemins, à Lévis, on stipule qu’un appareil comme un cellulaire pourrait être confisqué pour une durée déterminée.
À voir dans la vidéo.
