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L’objectif de cette loi était de protéger les jeunes contre le vapotage. Pourtant, un an plus tard, la différence est à peine perceptible.
Selon les commerçants, la loi n’aura eu comme effet que de pousser les consommateurs à trouver d’autres solutions, comme l’achat en ligne.
«C’est très facile de s’en procurer, même pour un mineur. J’ai moi-même réussi à commander ma vapoteuse en ligne. Le paiement se faisait par virement Interac», explique une élève rencontrée devant son école secondaire.
Beaucoup de commerçants continuent également à vendre des produits avec de la saveur. On s’y prend autrement pour contourner les règlements.
«Tu as juste à demander une vape jetable avec de la saveur. Sur l’emballage, ils vont écrire un numéro qui représente la saveur», soutient une autre élève.
Noovo Info a fait le test et il a effectivement été possible de se procurer des vapoteuses avec de la saveur dans plusieurs commerces à Trois-Rivières. À voir dans la vidéo.
Le Conseil québécois sur le Tabac et la Santé demande donc une augmentation des ressources pour les inspections et une interdiction fédérale des saveurs.