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Dans son rapport final Mme Hogue blâme, en particulier, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRC).
La commissaire revient aussi sur le rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR) ayant suscité un tollé puisqu'il notait que des élus aidaient «sciemment» ou «semi-sciemment» des États étrangers dans leurs efforts d’ingérence.
«Si certains comportements peuvent être préoccupants, je n’ai pas vu de preuve indiquant la présence de "traîtres" au Parlement», écrit-elle, jugeant la consternation «injustifiée».
Selon, Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada en Chine et Fellow à l'Institut d'études internationales de Montréal, Mme Hogue a été «prudente» dans son jugement.
«Je sais qu’il y a plusieurs parlementaires qui étaient en contact avec des représentants chinois et beaucoup de parlementaires se sont fait payer des voyages en Chine», a-t-il indiqué lors d’un entretien avec Noovo Info.
«L’ancien ministre de l’Immigration John McCallum a fait plusieurs voyages en Chine et le coût total s’élevait à environ 70 000 $, tout ça avait été payé par le gouvernement chinois», ajoute-t-il.
Selon M Saint-Jacques, on ne parle peut-être pas de «traîtres», mais «d’idiots utiles» qui ne rendaient pas compte qu’ils se trouvaient à menacer les intérêts sécuritaires du Canada en acceptant d’aider des agences chinoises.
À voir dans la vidéo.
Avec des informations de La Presse canadienne