Les travailleurs de rue sont débordés en pleine crise du logement alors que la précarité financière se fait sentir dans la métropole comme ailleurs dans la province.
Nicolas exerce ce métier dans les rues de Montréal et intervient auprès d’une clientèle âgée entre 12 et 25 ans. Notre journaliste Marika Simard a accompagné Nicolas quelques heures afin de voir la réalité avec laquelle il compose quotidiennement.
«C’est de l’intuition, mais j’aime bien parler aussi d’authenticité.»
Son travail ne se limite pas aux relations qu’il a créées dans la rue. Nicolas entretient des liens avec d’autres intervenants communautaires, notamment les banques alimentaires.
Dans une année, un travailleur de rue fera quelques 588 contacts avec des individus. De ce nombre, il entretiendra environ 195 liens plus intimes.
Audrey Sirois est directrice générale du regroupement des organismes communautaires québécois pour le travail de rue. Son meilleur conseil : éteindre son cellulaire lorsqu’on rentre à la maison.
«On s’occupe de les rassembler (les travailleurs) parce que le travail de rue, c’est un travail qui est très solitaire et puis tu vas à la rencontre des gens. Donc tu as besoin des espaces pour parler avec des gens qui font le même travail que toi.»
Voyez le reportage complet de Marika Simard.

