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Le fils du défunt journaliste et ex-conseiller municipal Jacques Teasdale a partagé des images choquantes de son père en fin de vie. «Une fin de vie sans dignité» et des soins jugés inadéquats qui devaient être partagés au grand public, estime Olivier Teasdale.
Avertissement: cet article et sa vidéo contiennent des images qui pourraient ne pas convenir à tous les auditoires.
La famille aurait d’ailleurs appris lundi matin que des infirmières de l’hôpital de l’Enfant-Jésus ont été suspendues pour avoir «eu le courage et le cœur de nous donner de l’information dans le dossier de mon père afin de prévenir ces oublis et mauvais traitements pour que ça ne se reproduise plus».
«Apprendre ça, c’est révoltant et aberrant», a lancé Olivier Teasdale lundi lors d’un entretien sur les ondes de Noovo Info.
Il demande à ce que ces infirmières soient réengagées sur le champ, alors qu’elles ont simplement expliqué pourquoi Jacques Teasdale n’aurait pas reçu tous les soins nécessaires.
«Tu ne peux pas suspendre les gens qui ont dit la bonne information», s’est-il insurgé.
Un an après la mort de Jacques Teasdale, Olivier affirme ne pas avoir abandonné son combat éreintant contre le CHU de Québec-Université Laval afin qu’aucun citoyen n’ait à vivre une telle chose.
«Mon père aurait voulu qu’on aille jusqu’au bout», a-t-il ajouté.
Revenant sur la maltraitance qu’aurait subie son père et sur l’absence de soins auxquels il aurait eu droit, Olivier Teasdale ajoute que les proches n’ont toujours pas reçu d’excuses de la part du CHU et du personnel hospitalier.
À voir dans la vidéo.