Début du contenu principal.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher, qui s’est déplacée sur les lieux du drame.
Un an plus tard, le bâtiment est toujours placardé et est entouré de rubans de sécurité. Les rues adjacentes sont toujours fermées, alors que le nettoyage du site et la reconstruction de l’immeuble tardent toujours à être réalisés.
Si des travaux ont été effectués afin de sécuriser la façade de l’immeuble, sa réfection n’avance pas assez vite au goût des résidents du secteur.
«C’est comme s’il [n’y avait] rien qui se passait, déplore l’un d’entre eux. Je trouve que ça démontre de manière extrêmement caricaturale à quel point notre système administratif est surchargé.»
Pour une autre voisine, l’allure du bâtiment est aussi un triste rappel de règlements qui n’ont pas été respectés et des sept personnes qui ont péri en contrepartie.
«Qui n’a pas fait son travail? Les inspecteurs? C’est une grosse question.»
Pour les proches des victimes, plusieurs questions demeurent également sans réponses. Benoit Maheux, le frère de Camille Maheux, qui a perdu la vie dans l’incendie, l’admet : il est toujours rempli d’amertume. «On n’a pas de nouvelles. Il ne se passe pas grand-chose», dénonce-t-il.
Si le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait fini par identifier un suspect, aucune accusation n’a encore été portée.
Une enquête publique présidée par la coroner Géhane Kamel visant à faire la lumière sur les événements devrait toutefois être éventuellement déclenchée.
Plusieurs victimes de l'incendie résidaient dans des Airbnb illégaux. L'incendie a mené Québec à modifier les règles entourant les locations de courte durée dans la province.
Des inspecteurs de la Ville de Montréal avaient par ailleurs signalé de nombreuses infractions au code de prévention des incendies lors de visites de la bâtisse patrimoniale des années avant la tragédie.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.